Marseille Marathon 2009

Salut à tous,

Certains ne seront pas surpris, car ce n’est pas la première fois, et pour les autres, sachez que j’ai pour habitude de faire un petit récit le lendemain d’un marathon.

Donc, vous avez compris, hier j’ai fais le Marathon de Marseille (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est dans le sud de la France).

Normalement, je devais faire celui de Lyon, mais certains organisateurs que je ne citerais pas (Lyon Athlétisme) n’ont pas jugé utile de maintenir la date, et ont préféré annuler (Bravo le respect pour les coureurs qui se préparent comme des oufs pour ce genre d’épreuve). Je pensais donc que je m’étais entraîné* pour rien, quand j’ai su (merci les forums sur Internet) que Marseille remettait 300 dossards supplémentaires en vente. Comme je savais que 3 Eyzinois descendaient faire ce marathon, je les ai contacté pour savoir si ils avaient une place et, miracle pour moi, ils pouvaient me véhiculer et me loger. Je me suis donc inscris rapidement et hop, c’était Ok.

J’ai préféré aller me taper 42 bornes sous la pluie plutôt que d’aller fêter des 40 ans (d’une personne qui se reconnaîtra et m’excusera) auxquels j’étais convié !!! (Je sais, j’ai un p’tit grain).

Nous voilà donc partis le samedi après-midi (avec une p’tite boule dans le ventre), passage à l’hôtel, retrait des dossards, p’tite (grosse) assiette de pâte, et dodo (enfin, on essaye car p’tite boule dans le ventre).

Le dimanche, réveil à 4h45, mauvaise nouvelle, il pleut, et il y a du mistral.

P’tit dej (enfin, on essaye toujours à cause de la p’tite boule du ventre), p’tit caca (enfin, on essaye), re-p’tit caca (enfin, on re-essaye), puis départ de l’hôtel direction Marseille et son Vieux port, où est donné le départ.

Arrivé au parking, p’tit caca (enfin, on y arrive !!! malgré la p’tite boule du ventre) puis on se dirige vers le point de départ. Attente, boisson, échauffement, pipi, re-boisson, et re-attente, puis, il est l’heure de rentrer dans les zones de départs que l’on a indiqué au moment de l’inscription (pour ma part, zone de départ de 3h à 3h30). Petite attente, et re-mauvaise nouvelle, il se remet à pleuvoir.

H-10mn, la tension monte (toujours la p’tite boule), on commence à bouillonné, et chose que je n’avais jamais vu dans les autres marathons auxquels j’ai participé, tous les participants se mettent à s’applaudir (ça, c’est un truc de triathlon, n’est-ce pas Didier) et, quand il y a 4800 personnes qui applaudissent, dans ces cas là, ça fout les frissons !

Et bang, départ donné, ça file de tous côté, on fait gaffe à ses pieds, et on est parti pour 42km195 (et comme par hasard, la ptite boule est partie, elle aussi).

Tout va bien, je suis dans mes temps (j’vais pas vous raconté tous mes temps de passage au Km) parcours urbain agréable, le Vélodrome, les plages et la mer, le parc Borély, la corniche Kennedy, et on bascule au semi (pour les initiés, je suis en 1h37m).

On continue par le Vieux port (et pas porc), re-parcourt urbain, et ensuite, ils ont la fausse bonne idée de nous faire faire la seconde partie du parcours le long de l’autoroute, dans le port autonome (où sont déchargé les containers), et dans une zone industrielle, le tout en aller-retour (super nul).

Je tiens toujours mes temps, on arrive au Km33, et le mur (toujours pour les initiés), et ben il est là. Surtout qu’on fait demi tour, et qu’on est parti pour 9km avec le vent de face (et il pleut toujours). A partir de là, c’est plus les jambes qui avancent, mais la tête. Je passe les Kms au mental, et je vois enfin le panneau 41, allez, c’est le dernier (et pas le moins dur), et troisième passage sur le Vieux port pour le passage sous l’arche d’arrivée !!!! C’est fini !!! J’ai fini !!! (Pour ceux que cela intéresse, j’ai fait 3h21m21s).

Remise de la médaille, ensuite du T-shirt Finisher, on récupère son sac pour se changer (il pleut toujours), on m’indique que pour les douches, je n’ai qu’à me mettre sous la pluie, et pour les vestiaires, les arcades le long du port sont là pour ça !!!! Super l’organisation, obligé de se mettre à poil sur le port de Marseille pour se changer, j’aurai pas pensé que cela m’arriverai un jour.

Reste plus qu’à attendre mes 3 compères qui eux sont partis pour finir en 3h45, et qui attendront cet objectif. L’un d’eux met tout de même 1h20 pour récupérer son sac (à l’extérieur et il pleut toujours).

Et pour finir, petit resto dans Marseille, puis retour pour les 4 Eyzinois qui ont participés et TERMINES le Marathon de Marseille !

Arrivé à Eyzin à 19h, fatigué, mal aux jambes, mais content du travail accompli.

P’tit massage par ma Lolo (gros merci), et dodo, et aujourd’hui boulot avec toujours mal aux jambes.

Voilà le récit (j’ai fais court, n’est ce pas !!!) d’un week-end marathon.

* quand je dis entraîné, c’est environ 8-10 semaines de préparation et environ 400 à 500km (donc, c’est pas rien et ça m’aurait fais c...r de les faire pour nib).

Ps : je fais un gros bisou à mon coach perso pour son plan d’entraînement qui a fait que j’ai atteint mon objectif (il se reconnaîtra, n’est pas, sylvain).

Pour ceux (et surtout celles) qui ont lu jusqu’ici, je vous remercie de votre patience et si quelqu’un (Olivier, peut-être ?) est intéressé pour courir un jour un marathon, je veux bien l’accompagné du début jusqu’à la fin.

Bisous à tous.

Laurent (Souchon) (pour ceux qui n’avaient pas compris)